mardi 9 décembre 2014

Le TNI: un monstre à apprivoiser!

http://pixabay.com/fr/monstre-alien-vert-chaux-effrayant-303508/



Source : Pixabay.com (modifiée)


Après un cours sur le TNI et une petite période d’apprivoisement je ne suis toujours pas rassurée face à cet outil technologique. J’ai vraiment l’impression que, dans les premiers temps, je m’en servirai davantage comme un écran de projection, sur lequel il est possible d’écrire plus facilement que sur des acétates... que voulez-vous, je suis le produit d'un ancien régime pédagogique! N’empêche, ce cours m’a donné le goût d’apprendre les possibilités qu’offre le TNI et j’espère être en mesure, un jour, d’arriver à m’en servir à son plein potentiel.

Bien employé, je crois que le TNI peut être un outil favorisant les apprentissages, ne serait-ce que par l’intérêt qu’il peut susciter auprès des élèves. Un élève intéressé est un élève qui apprend. J’ai donc bien l’intention d’aller chercher des ressources pour m’aider à apprivoiser la bête. J’irai explorer Notebook et de visionner des tutoriels disponibles en ligne. Je souhaite également me créer une banque de ressources comprenant des idées d’activités à faire avec le TNI.

Pour des activités, j’ai rapidement visité le site Internet SMART Exchange, lequel permet de trouver des activités par matière et par niveau scolaire. Sur le site de Learn Québec se trouve une section dédiée aux TIC, dans laquelle il est possible de trouver des activités.

Ces deux ressources, trouvées très rapidement, me rassure, car je sens que, lorsque le besoin se présentera, je serai en mesure de trouver des outils pour m’aider à utiliser le TNI.

lundi 27 octobre 2014

La vidéo: un outil actuel pour l'enseignement

21e siècle, Amérique du Nord: la vidéo est partout! À la maison, dans les lieux publics et même dans nos poches - enfin, dans celles de plus de la moitié des adultes de la province*.


Play the Video par vennerconcept (http://vennerconcept.deviantart.com/art/Play-the-video-252486472)


Cet outil de communication doit donc, selon moi, avoir une place dans l'enseignement en général (et donc dans celui du français langue seconde). Bien utilisée, la vidéo peut s'avérer un fantastique outil pédagogique. Dans un premier temps, l'attrait que suscite, auprès des jeunes et des moins jeunes, les nouvelles technologies peut avoir un impact significatif sur leur motivation et, par conséquent, sur leur réussite scolaire. En leur offrant des activités ou des projets qui les intéressent, leur apprentissage de la langue française se fera de manière stimulante et sans même qu'ils s'en aperçoivent.

La vidéo permet de mettre les élèves en contact avec l'oral de locuteurs natifs (les expressions, la prononciation, le non-verbal), donc en présence de situations réelles de communication, lesquelles renvoient à la culture du milieu où ils apprennent le français.

La vidéo offre plusieurs possibilités d'activités et, par le fait même, la possibilité d'aborder plusieurs aspects de l'apprentissage du français. Ainsi on peut travailler la compréhension (l'écoute) et la production (orale). On peut axer l'utilisation de ce médium sur un aspect grammatical (par exemple, travailler un temps de verbe) ou sur un genre de communication (comme la fiction, l'entrevue ou la publicité). En fonction du temps disponible, des objectifs et des intérêts des élèves, l'activité faite avec la vidéo peut être plus ou moins longue: on peut écouter un court extrait, visionner un film au complet ou créer un projet vidéo.

Pour trouver des outils afin réaliser des projets multimédias avec ses élèves, le site Internet Declic Kids - Digital Media for Kids s'avère une ressources intéressante. Publié en français, il est possible d'y rechercher des applications selon divers critères, soit par domaine, par support, par âge ou par note. Parmi le vaste choix proposé, certaines applications sont en lien avec la vidéo (StopMo, par exemple) et la création d'histoires animées (StoryBook Studio, entre autres). Deux points négatifs: c'est un site français, donc lorsque les applications sont payantes, les prix sont en euros et, à première vue, la majorité d'entre elles sont pour les produits Apple.

Parmi les nombreuses possibilités d'activités à faire grâce à la vidéo, j'ai bien aimé l'application iPad Puppet Pals, pour son côté ludique et parce que ce sont des marionnettes qui apparaissent à l'écran. Cette dernière caractéristique peut avoir un effet positif sur la production orale, les élèves timides pouvant recommencer leur exposé lorsqu'ils se trompent. On évite, de plus, l'angoisse du discours devant un auditoire ou de l'objectif braqué sur soi. Ce type d'application permet également une diffusion des travaux des élèves sans avoir à gérer la problématique de l'autorisation parentale. Personnellement, j'utiliserais cet outil pour travailler la structure du conte.

Bref, les possibilités de la vidéo en enseignement sont infinies: elles ne sont limitées que par l'imagination des personnes impliquées dans le processus d'apprentissage.

Dans cette optique, voici un exemple de site Internet de classe, La classe de Brigitte, qui utilise la vidéo pour animer sa page et pour présenter du contenu de manière dynamique. À noter également son utilisation de l'outil Soundcloud pour faire pratiquer la lecture à voix haute à ses élèves: j'adore!

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* Une enquête du CEFRIO, NETendances, qu’environ la moitié des adultes Québécois possédaient un téléphone intelligent en 2013. Ces chiffres étaient en hausse. 
Enquête citée dans: Lasalle, L. (17 décembre 2013). Plus que la moitié des adultes québécois possèdent un appareil intelligent. Dans Branchez-vous #. Repéré à http://branchez-vous.com/2013/12/17/plus-de-la-moitie-des-adultes-quebecois-possedent-un-appareil-intelligent/

mardi 16 septembre 2014

Les TIC et moi... premières réflexions


Premier billet: l'occasion de me présenter, de faire savoir où je me situe par rapport aux technologies de l'information et de la communication (TIC).


Amélie. Trentenaire. Historienne d'art et fonctionnaire dans une autre vie. Mère. Étudiante en enseignement du français langue seconde à l'Université de Montréal. Je suis donc un produit de notre époque, soit une de ces personnes qui, au cours de sa vie, aura porté plus d'un chapeau professionnel.

Ma relation avec les TIC en est une ponctuée par l'émergence de nombreux outils. J’ai connu, entre autres, le projecteur d'acétates, le projecteur de diapositives, l’arrivée de PowerPoint dans les salles de classe, la démocratisation d’Internet et l’apparition de la messagerie instantanée et des réseaux sociaux. 
 
Les années passant, j’avais l’impression de ne pas avoir suivi le courant, les innovations se succédant à un rythme effréné. Je me sentais hors du temps sans cellulaire et sans produits Apple.











Ordinateur, 1981
Tandy Corporation
© Musée McCord, M2008.78.1.1-6
http://www.mccord-museum.qc.ca/fr/collection/artefacts/M2008.78.1.1-6?Lang=2&accessnumber=M2008.78.1.1-6




Heureusement, les deux premières séances du cours m’ont fait réaliser que, si je ne suis pas à la fine pointe des technologies - eh oui, je visionne encore, à l'occasion, des vidéocassettes -, je ne suis pas complètement déconnectée. Je connais plusieurs des outils existants, au moins de nom. À la lumière de ce constat, je sais que je suis ouverte à l’apprentissage de certains de ces outils, que je veux comprendre leur fonctionnement et découvrir comment ils pourront m’être utiles dans le cadre de l’enseignement du français langue seconde. Je veux apprendre comment je pourrai intégrer les TIC à mon enseignement de manière à rendre celui-ci plus efficace, plus dynamique et comment je pourrai, grâce à elles, mieux préparer mes élèves à s’intégrer à notre société de télécommunication.

Mon plus grand défi sera d'intégrer ces nouvelles connaissances et d'apprendre à les utiliser de manière efficace. Je ne devrai pas me décourager ou me sentir submergée par les TIC.